We recently had the opportunity to speak with DJ AG, also known as Ashley Gordon, a North London-based DJ who’s redefining what it means to support emerging artists.
Known for his outdoor sets and community-driven mission, DJ AG shares his thoughts on how the music scene can regain its sense of community, why he gives back to the artists, and what the future holds for the underground.
Can you please first tell us a bit about yourself?
DJ AG: So, about myself. My name is Ashley Gordon, otherwise known as @djagonline. I’m 39, from North London, Tottenham, and I DJ out on the streets, making people happy via music interaction whilst trying to support emerging creatives effectively. The mission is all about community—getting back to that community spirit. Community is certainly unique to me.
Do you remember your very first outdoor video? What pushed you to do it in the first place?
DJ AG: My first outdoor set was at Alexandra Palace, overlooking that nice scenery, playing some tunes. Minimal footfall, and the focus at that point was more on music as opposed to interaction. It was about music and giving my online platform, TikTok, some nice vibes.
As for what pushed me to do it in the first place, I had been streaming for about a year on TikTok, mainly indoor lives and a couple of garden lives, but I was getting bored, to be honest. I wanted to try something different. I saw Suat, who was predominantly on YouTube, and he had this walking DJ set. I was like, “Oh my God, this is sick. You can do this outside.” So I thought, I don’t play his style, but I can play my own style and have a bit of fun. That’s where the inspiration came from.
Emerging artists are struggling to showcase their art, and many media platforms are asking them for money. But you do the opposite—you give them a platform and even pass on the donations. Why? Is it sustainable for you?
DJ AG: Look, I respect all platforms, and I understand why they charge. They have to survive, right? For me, I get donations, thankfully, from my community on TikTok, so that enables me to go outside and provide this kind of content. It would feel wrong to get support from my community and then ask the artists for money when they’re already struggling.
It’s really expensive to put music together—especially if you want a music video. By the time you pay for studio time, mixing, mastering, the beat, the artwork, distribution, and so on, it could easily cost £500 or more. I don’t feel it’s right to ask artists for money. I think we need to support them where we can.
So, I get donations based on how a content piece performs. If I get paid for it, I always pass it back because I’m already getting support from my community. It feels wrong to keep that money at this time. That’s just how I feel, and if it helps the artists towards their music, then that’s great. It’s all about giving back.
Do you have any videos that stood out for you?
DJ AG: Daddy Freddy was definitely an iconic moment for me. But I also really love the videos where kids interact, like Granny from Brixton. And recently, I’ve had Skepta, JME, Lethal B, Krept & Konan—it’s been an amazing experience so far.
Another standout is INSPECKTA VEG, who’s been doing this for a long time but never got much exposure. Since his video went out, his account has probably quadrupled in size. It’s been great to see that growth.
How can we help?
DJ AG: Right now, just interacting with the content. Sharing it, engaging with it—commenting, liking, telling your friends about it, subscribing to the platforms—it all helps. And of course, any donations via PayPal or GoFundMe are greatly appreciated.
FRANÇAIS
Nous avons récemment eu l’occasion de discuter avec DJ AG, alias Ashley Gordon, un DJ de North London qui fait sensation en sortant ses sets dans la rue, en offrant une plateforme aux artistes émergents et en mettant la communauté au centre de son projet. Voici ce qu’il nous a confié sur son parcours et sa mission.
Peux-tu te présenter rapidement ?
DJ AG : Oui, alors, je m’appelle Ashley Gordon, mais les gens me connaissent sous le nom de @djagonline. J’ai 39 ans, je viens de Tottenham, dans le nord de Londres. Je fais des DJ sets en plein air pour rendre les gens heureux à travers la musique tout en soutenant les créatifs émergents. Mon projet tourne autour de la communauté, de retrouver cet esprit communautaire qui est très important pour moi.
Tu te souviens de ta première vidéo en extérieur ? Qu’est-ce qui t’a poussé à te lancer ?
DJ AG : Mon premier set en extérieur, c’était à Alexandra Palace. C’était un super cadre avec une belle vue, mais il n’y avait pas beaucoup de passage. À ce moment-là, je me concentrais plus sur la musique que sur l’interaction. Mon but était de diffuser de bonnes vibes sur ma plateforme TikTok.
Avant ça, je streamais depuis environ un an, surtout à l’intérieur ou dans mon jardin, mais je commençais à m’ennuyer. J’avais envie de faire autre chose. Puis j’ai vu Suat faire un DJ set en marchant dans la rue sur YouTube, et je me suis dit : “C’est génial ! On peut vraiment faire ça dehors.” Du coup, je me suis dit que je pouvais faire ça à ma façon, avec mon style, et m’amuser un peu.
De nombreux artistes doivent payer pour être mis en avant, mais toi, tu fais l’inverse. Tu leur donnes une plateforme et tu leur redistribues même les dons. Pourquoi ce choix, et est-ce que c’est viable pour toi ?
DJ AG : Je respecte les autres plateformes et je comprends pourquoi elles font payer – elles doivent survivre. Mais pour moi, je reçois des dons de ma communauté sur TikTok, ce qui me permet de sortir et de proposer ce genre de contenu. Je trouverais ça injuste de demander de l’argent aux artistes alors qu’ils galèrent déjà.
C’est cher de produire de la musique, surtout si tu veux faire un clip vidéo. Entre le studio, le mixage, le mastering, le beat, les visuels, la distribution – tout ça peut vite coûter 500 livres ou plus. Je ne pense pas que ce soit juste de demander de l’argent aux artistes pour ça. Donc, si une de mes vidéos marche bien et que je reçois de l’argent, je le redistribue aux artistes. Je suis déjà soutenu par ma communauté, donc je ne me vois pas garder tout ça pour moi. Pour moi, c’est une question de redonner et de les soutenir.
Y a-t-il des moments qui t’ont marqué pendant tes sets en plein air ?
DJ AG : Daddy Freddy, c’était vraiment un moment fort pour moi. Mais j’adore aussi les vidéos où les enfants interagissent, comme Granny à Brixton. Récemment, j’ai eu Skepta, JME, Lethal B, Krept & Konan – c’était incroyable.
Il y a aussi INSPECKTA VEG, qui fait ça depuis longtemps mais n’avait jamais vraiment eu de visibilité. Depuis que sa vidéo est sortie, son compte a probablement quadruplé en taille. C’est vraiment super de voir cette progression.
Comment les gens peuvent-ils soutenir ton projet et les artistes que tu mets en avant ?
DJ AG : Le meilleur moyen d’aider, c’est de partager le contenu, de commenter, liker, en parler à vos amis, et de s’abonner à mes plateformes. Tout ça aide vraiment. Et bien sûr, toutes les donations via PayPal ou GoFundMe sont toujours les bienvenues.