VSS en milieu festif : Que se passe-t-il en France ?

La semaine dernière, le DJ Fantasm a publié une vidéo dans laquelle il dénonce un harcèlement supposé qu’il subirait de la part de la communauté techno française pour des faits dont il se dit innocent. Une prise de parole inattendue, que nous vous invitons à visionner. Depuis cette vidéo, ironie de la situation, les associations et médias avec lesquels nous collaborons reçoivent un nombre croissant de témoignages de victimes (de plein de DJs et orgas différents), comme si, paradoxalement, les propos du DJ avaient enfin permis de briser un silence trop longtemps maintenu.

Aujourd’hui, nous souhaitons partager avec vous notre point de vue sur l’ampleur dramatique des violences sexistes et sexuelles (VSS) dans le milieu festif, et sur l’omerta persistante qui règne en France comme ailleurs.

Depuis 2020, plusieurs membres de notre équipe sont personnellement impliqués dans l’écoute et l’accompagnement des victimes. Sans dévoiler les identités, voici notre constat :

  • Une DJ et une organisatrice lesbiennes visées par plusieurs témoignages transmis à un grand média : aucune suite donnée, silence total, les accusées poursuivent tranquillement leur carrière.

  • Un DJ très connu de la scène hard techno accusé à plusieurs reprises d’utiliser du GHB pour abuser sexuellement de jeunes femmes. Celles-ci, culpabilisées et apeurées, n’ont jamais porté plainte (pour le moment). Lui se porte très bien professionnellement.

  • Plusieurs DJs de hard techno impliqués dans des violences conjugales sont protégés par leur entourage professionnel, continuent d’être bookés régulièrement, leur carrière intacte.

Pour comprendre l’ampleur du problème, nous vous proposons un exercice : regardez le traitement médiatique et la réaction des DJs stars face à certaines affaires majeures :

  • Erick Morillo, décédé avant son procès, dont la victime et la DJ Ida Engberg ont livré des témoignages glaçants. Pourtant, ses pairs lui rendent toujours hommage publiquement.

  • Arnaud Rebotini, dont les multiples accusations publiques a continué d’être booké.

  • Derrick May, dont la journaliste Annabel Ross a exposé les dizaines d’accusations, pour ensuite subir elle-même harcèlement et moqueries d’un boys club.

  • Paul Oakenfold, accusé de violences sexuelles, affaire encore en cours en 2024 aux États-Unis, sans impact majeur sur sa carrière.

  • Guy Gerber, alleged accusé à Ibiza, continue d’être une star incontestée des line-ups internationaux.

Revenez ensuite nous parler de cancel culture. Ces cas ne sont pas isolés, mais exemplaires du fonctionnement d’un système.

Un autre sujet essentiel : la culpabilité ressentie par les victimes. Rappelons-le clairement : être sous l’influence de substances lors d’une agression n’est pas une circonstance atténuante pour l’agresseur, c’est une circonstance aggravante. Aucune victime ne devrait ressentir de honte.

Nous appartenons à la génération millenials, et avec du recul, nous réalisons aujourd’hui que ces « nuits honteuses » qui hantent encore beaucoup d’entre nous étaient bien souvent des nuits d’agression. La prise de conscience est violente mais nécessaire.

Face aux victimes souvent isolées et sans ressources, les agresseurs disposent de plusieurs couches de protection : leur crew, leur management, booker,  leurs amis, leurs fans, leur argent.


Pourtant, quelque chose change : nous constatons aujourd’hui une force nouvelle chez les victimes, une détermination à parler, à dénoncer l’inacceptable. Nous saluons ces femmes (et parfois ces hommes) qui trouvent la force que nous n’avions pas à leur âge.

Comment mieux accompagner ces victimes ? La réponse est simple et claire : organisation entre associations, défense légale et médias. Vous pouvez être accompagnée par des avocates qui vous aideront à porter plainte, vous prépareront aux questions difficiles, vous armeront légalement. La communauté doit s’unir : écoute, accompagnement pratique et soutien moral.

Quant aux professionnel·les du secteur festif : arrêtez d’accepter de partager l’affiche avec des personnes accusées, diffusez des messages de prévention, cessez de protéger vos amis coupables. Il est temps de prendre position.

La vidéo de Fantasm a, malgré lui, enclenché un mouvement inédit en France. Jamais auparavant l’organisation entre actrices et acteurs du milieu n’avait été si forte et si claire. Aujourd’hui, il est crucial de maintenir cet élan. Ne laissons pas retomber la fumée.

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